{"id":214,"date":"2014-12-30T18:13:05","date_gmt":"2014-12-30T18:13:05","guid":{"rendered":"https:\/\/betemps.eu\/?p=214"},"modified":"2019-07-11T22:20:02","modified_gmt":"2019-07-11T20:20:02","slug":"le-dernier-tango-quart-villair","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/betemps.eu\/le-dernier-tango-quart-villair\/","title":{"rendered":"Le dernier tango \u00e0 Quart-Villair."},"content":{"rendered":"

Le dernier tango \u00e0 Quart-Villair
\nou
\nmes Alpes au troisi\u00e8me mill\u00e9naire<\/p>\n

Alexis B\u00e9temps, Revue de divulgation scientifique \u00abLes Alpes retrouv\u00e9es \u00bb<\/em> du 26\/08\/2352, num\u00e9ro 4 et  \u201cL\u2019Alpe\u201d n\u00b0 6, Editions Gl\u00e9nat, Grenoble 2000.<\/p>\n

Une nouvelle d\u00e9couverte ajoute un jalon important pour la compr\u00e9hension de l\u2019histoire et des coutumes de l\u2019Europe d\u2019avant la guerre nucl\u00e9aire, et dans celles des Alpes occidentales en particulier.<\/p>\n

Un touriste, Louis Barthelemy, de Villeurbanne, en vacance \u00e0 Quart Villair, faubourg d\u2019Aoste sur Doire, a trouv\u00e9 sur la colline (gauche hydrographique de la Vall\u00e9e), dans une petite caverne autrefois habit\u00e9e par une f\u00e9e aux \u00e9tranges pouvoirs, une bande magn\u00e9tique.<\/p>\n

Depuis la fin du XXe<\/sup> si\u00e8cle jusqu\u2019au d\u00e9but du XXIe<\/sup> ces bandes avaient connu une certaine diffusion mais ont \u00e9t\u00e9, h\u00e9las, rapidement remplac\u00e9es par des supports \u00e9lectroniques plus sophistiqu\u00e9s.<\/p>\n

Fid\u00e8le aux consignes, le touriste a remis le document \u00e0 notre universit\u00e9 o\u00f9 les savants se sont empress\u00e9s de l\u2019\u00e9tudier.<\/p>\n

Ainsi, la collection de documents anciens, livres, journaux, photos, disques, audio et vid\u00e9ocassettes conserv\u00e9s dans notre universit\u00e9 compte d\u00e9sormais 2328 pi\u00e8ces. Et une brique importante de notre m\u00e9moire s\u2019ajoute au patrimoine connu. La guerre nucl\u00e9aire, ne l\u2019oublions pas, en d\u00e9magn\u00e9tisant les supports \u00e9lectroniques, et en provoquant l\u2019invasion successive de mites papivores, a effac\u00e9 99% de la m\u00e9moire terrestre ainsi que 2822 langues recens\u00e9es. Pour ne pas parler des pertes humaines et des autres catastrophes qui ont profond\u00e9ment chang\u00e9 nos m\u0153urs. Mais tout cela est m\u00eame trop connu.<\/p>\n

D\u2019apr\u00e8s une premi\u00e8re analyse, l\u2019importance de la bande retrouv\u00e9e s\u2019av\u00e8re exceptionnelle : il s\u2019agit de l\u2019enregistrement du dernier co\u00eft en patois francoproven\u00e7al.<\/p>\n

Combien de nos lecteurs savent ce qu\u2019est un co\u00eft ? Et le patois francoproven\u00e7al ?<\/p>\n

Quelques mots d\u2019explication deviennent donc indispensables avant de proc\u00e9der \u00e0 la pr\u00e9sentation du document.<\/p>\n

Pour ce qui est du co\u00eft, des ouvrages scientifiques importants ont \u00e9t\u00e9 consacr\u00e9s \u00e0 ce sujet(1)<\/sup><\/a>Baus\u00e9jour Alphonse, Histoire de la procr\u00e9ation: de la barbarie \u00e0 la civilisation, ed. Monseuil, Dijon, 2324. Masterbrook John, Mais faisaient-ils vraiment ainsi ? (Traduit du Quetchoua), le livre de Poche, Paris 2326. Duroux Paul, Copulation et urbanisation, ed. POUFF, Barcelone, 2342<\/span><\/span>