{"id":439,"date":"2017-01-17T17:42:58","date_gmt":"2017-01-17T17:42:58","guid":{"rendered":"https:\/\/betemps.eu\/?p=439"},"modified":"2019-07-11T22:12:00","modified_gmt":"2019-07-11T20:12:00","slug":"huile-de-saveur-de-lumiere-de-sante","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/betemps.eu\/huile-de-saveur-de-lumiere-de-sante\/","title":{"rendered":"Huile de saveur, de lumi\u00e8re et de sant\u00e9"},"content":{"rendered":"

Alexis B\u00e9temps (avec Lidia Philippot), Huile de saveur, de lumi\u00e8re et de sant\u00e9<\/em>, Imprimerie Duc, Aoste, 2005.<\/h1>\n

Les mati\u00e8res grasses<\/h2>\n

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Alexis B\u00e9temps par Dario Berlier<\/p><\/div>En Vall\u00e9e d\u2019Aoste, il y a un demi si\u00e8cle encore, les gras n\u2019\u00e9taient pas abondants dans l\u2019alimentation paysanne traditionnelle. Cela n\u2019\u00e9tait pas la cons\u00e9quence d\u2019un r\u00e9gime inspir\u00e9 de la pr\u00e9vention sanitaire ni d\u2019un choix culturel d\u00e9lib\u00e9r\u00e9 comme pourrait \u00eatre le refus de la viande de certains animaux, ni, encore moins, d\u2019un escamotage pour conserver une fine silhouette.<\/p>\n

C\u2019\u00e9tait plut\u00f4t parce que les mati\u00e8res grasses \u00e9taient pris\u00e9es, facilement commer\u00e7ables et repr\u00e9sentaient ainsi une source de revenu pour l\u2019achat (ou le troc) de marchandises consid\u00e9r\u00e9es plus importantes dans l\u2019\u00e9conomie familiale.<\/p>\n

En Vall\u00e9e d\u2019Aoste, en milieu paysan, on utilisait trois types de gras : le saindoux, gras de porc, difficile \u00e0 conserver et relativement rare, comme les porcs, d\u2019ailleurs ; le beurre, frais et, surtout, fondu, qu\u2019on pouvait conserver pendant de longues p\u00e9riodes ; l\u2019huile de noix, seule graisse v\u00e9g\u00e9tale produite in loco<\/em>, surtout dans les communaut\u00e9s \u00e9tablies au dessous de 1000 m\u00e8tres.(1)<\/sup><\/a>Armand Henri, Vivre et gu\u00e9rir en montagne,<\/em> Aoste, s.d.<\/span><\/span>